Le film et son exposition

Le film et son exposition




La surface sensible



Un film photographique est composé d'un support plastique sur lequel sont déposé des cristaux d'argent sensibles à la lumière. Ces derniers noircissent lorsqu'ils la reçoivent. Plus il y a concentration de cristaux sur le film, plus l'image formée sera fine et moins le film sera sensible. A l'inverse, moins il y a de cristaux à la surface du film, plus ce dernier sera sensible mais aussi "granuleux". Cette sensibilité est exprimée en ISO ( autrefois ASA ) : par exemple, un film 50 ISO est moins sensible mais plus fin ( en terme de qualité d'image ) qu'un film de 400 ISO.

A gauche, détail d'un négatif "grain fin", à droite, le grain est nettement plus visible. Il pourrait correspondre à un film très sensible, genre 1600 ISO.

 

L'exposition idéale

On peut comparer la juste exposition d'un film à la lumière au remplissage d'une baignoire. Je m'explique :

Pour remplir une baignoire, on dispose de deux paramètres à faire varier : l'ouverture du robinet, et le temps d'ouverture de ce robinet. C'est à dire que l'on peut remplir la baignoire avec un filet d'eau en le laissant couler longtemps, ou avec un flot important, dans un laps de temps plus court. Dans les deux cas, la même quantité d'eau a rempli la baignoire.

Pour exposer un film, on dispose de deux paramètres également : l'ouverture du diaphragme, et le temps d'obturation ( improprement appelé "vitesse" par les photographes ). Plus le diaphragme est ouvert, plus il fait passer de lumière. Donc, pour que la même "quantité de lumière" frappe la surface sensible, on peut utiliser un diaphragme ouvert pendant un temps d'obturation court, ou un diaphragme fermé pendant un temps d'obturation long.

 


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